Nosso Lar de Chico Xavier
Le premier des ouvrages sera « Nosso Lar » ou « Notre demeure ». Il est écrit en 1943.
En voici le récit
André Luiz meurt d’une occlusion intestinale laissant seule sa femme et ses deux enfants sur la terre brésilienne. Après une errance de huit ans dans le monde du Seuil, il arrive dans une des « demeures de Notre Père » ; cette colonie spirituelle s’appelle : « Nosso Lar ». Il est accueilli dans un hôpital spirituel où des soins sur son périsprit sont pratiqués afin de retrouver les forces nécessaires pour lutter contre toutes ses pensées négatives et ses angoisses : « A ce moment, ils me servirent un bouillon réconfortant suivi d’une eau très fraîche qui me sembla porteuse de fluides divins. La petite quantité de liquide me ranima de manière inattendue. Je ne saurais dire de quelle espèce de soupe il s’agissait : alimentation sédative ou remède salutaire. »
Un nouveau monde
Il découvre alors un nouveau monde : « Je me réjouissais, à présent, dans la contemplation des vastes horizons, penché aux larges fenêtres. C’est avant tout l’aspect de la Nature qui m’impressionnait. Presque tout était une copie améliorée de la Terre. » ; il y retrouve sa mère, Esprit plus avancé que lui qui le soutient avec amour.
Du travail, encore du travail
Il comprend la nécessité du travail auprès d’Esprits souffrants et s’ouvre à ce monde d’entraide et d’amour pour son prochain comme dans l’histoire de Francisco, un « malheureux… excessivement attaché à son corps physique…et qui est resté auprès de sa dépouille…Il voulait avec force relever ce corps inerte… Il fermait son espace mental à toute pensée liée à la vie éternelle… Les vers lui firent ressentir de si grandes souffrances que le pauvre finit par s’éloigner de sa sépulture, pris d’épouvante. Il commença alors sa pérégrination dans les zones inférieures du Seuil ; cependant, ceux qui avaient été ses parents sur Terre… demandèrent son internement dans la colonie… »
Il apprend encore
Il cheminera notamment avec Lisias, un compagnon spirituel et comprendra petit à petit à travers son travail personnel, les erreurs qu’il a faites dans sa vie d’incarné. Il pourra ainsi retourner en tant qu’esprit auprès des siens pour les aider dans leurs épreuves : « Je cherchai à faire abstraction des considérations apparemment ingrates que j’avais entendues dans le milieu familial, et je décidai de placer l’Amour divin au-dessus de tout, et, au-dessus de mes sentiments personnels, les justes nécessités de mes pareils. »