La plume spirite : Allan Kardec
Bonjour et bienvenue
Je vais vous parler aujourd’hui de celui qui a posé les bases du spiritisme, celui que l’on appelle le codificateur de la doctrine spirite, il s’agit de Hyppolyte Léon Denizard Rivail plus connu sous le pseudonyme d’Allan Kardec.
Il est né à Lyon en 1804 au 76 de la rue Sala : une stèle en forme de menhir a été érigée à l’emplacement du lieu de sa naissance. Il passera son enfance dans l’Ain près de Bourg en Bresse puis fera ses études en Suisse. Il étudiera les sciences et la philosophie puis devenu pédagogue il écrira de nombreux ouvrages sur l’école et l’éducation.
C’est vers l’âge de 50 ans en 1854 qu’Allan Kardec entend parler des tables tournantes. Il est d’abord très sceptique sur le fait qu’une table puisse exprimer des idées et répondre à des questions.
Finalement à la demande de ses amis il accepte de participer à des réunions médiumniques. Il observe avec assiduité les manifestations des esprits et il pratique de façon rigoureuse. Il pose des questions précises dénuées de toutes frivolités sur le sens de la vie. Il obtient des réponses remplies de bons sens.
Ses amis lui confient 50 cahiers de communications, il mettra de l’ordre dans ces milliers de messages et en fera une synthèse qui deviendra le livre des Esprits en 1857. Il signera cet ouvrage du nom d’Allan Kardec, identité qu’il avait lors d’une précédente incarnation en tant que druide.
Rivail pour devenir Kardec a su remettre en question ses propres conceptions scientifiques et approfondir un sujet qui rencontrait beaucoup d’opposants.
D’un amusement de salon il en a fait ressortir un enseignement moral, une vérité, un espoir pour l’évolution de notre humanité.
Il a démontré que l’homme n’est pas seulement composé de matière, mais qu’il y a en lui un principe pensant relié au corps physique qu’il quitte, comme on quitte un vêtement usager, lorsque son incarnation présente est achevée. Et une fois désincarnés les morts peuvent communiquer avec les vivants.
Il meurt en 1869 et sur sa tombe au cimetière du Père Lachaise est inscrit le postulat du spiritisme : « naître, mourir, renaître encore, et progresser sans cesse, telle est la loi ».
Sa tombe reste un lieu de recueillement et elle est toujours l’une des plus fleuries et des plus visitées du cimetière.