Et la vie continue
Cet ouvrage a été écrit en 1968. Il raconte un récit véridique d’êtres incarnés sur Terre et qui se retrouvent dans l’au-delà et partagent chacun leurs impressions. Ce récit a permis de réaliser un film du même nom.
Voilà ce que j’ai aimé dans ce livre…
J’ai beaucoup aimé ce livre qui m’a ouvert les yeux de façon très réaliste sur le lien et les interactions entre nos vies passées et les épreuves présentes. De manière très explicite, et à partir du vécu de deux personnes sur terre, nous comprenons ce que nous pouvons être amenés à faire lorsque nous arrivons dans le monde des Esprits : cela montre notre impact de notre vie, sur Terre et les possibilités de réparer tant sur terre, qu’après notre mort (dans l’au-delà)…
C’est un extrait qui me porte…
J’ai choisi un extrait du livre sur un aparté à caractère général, que je trouve très positif ; pour autant, ce texte ne représente pas le contenu du livre tel que je l’ai présenté ci-dessus :
«Frères de la Terre, apprenez à tolérer et à pardonner, pendant que vous vivez les vicissitudes de l’expérience humaine. Si vous fûtes blessés ou calomniés, insultés ou exécrés, oubliez le mal, tout en faisant le bien… Vous qui avez eu la confiance trahie, l’esprit déchiré par les pièges de l’ombre, faites de l’amour la lumière qui éclairera les lieux où vous vous trouvez !… Compagnons qui fûtes vilipendés ou insultés dans vos intentions les plus sublimes, oubliez les offenses et bénissez les outrages car ils vous épurent le cœur et vous acheminent vars la Vie Majeure !… Sœurs qui subirent d’indescriptibles agressions dans votre propre chair, méprisées par les bourreaux qui vous rendirent folles d’angoisse après vous avoir comblées de fausses promesses,bénissez ceux qui détruisirent vos rêves !… Mères célibataires qui fûtes chassées du foyer et battues jusqu’à la chute dans la prostitution, pour avoir eu le courage suffisant de ne pas assassiner dans votre propre ventre les enfants de votre malheur, par la folie de l’avortement provoqué ; mères angoissées auxquelles, maintes fois, on refuse le droit de défense accordé à nos frères criminels dans les prisons, pardonnez vos bourreaux. Pères qui portez aux épaules, écorchées par la souffrance, la charge douloureuse d’avoir des enfants ingrats, fils qui subissez dans la chair et dans l’esprit, le despotisme et la brutalité des pères insensibles, et conjoints qui vivez dans l’incompréhension et l’égoïsme, pardonnez-vous les uns des autres !…
Obsédés de tous genres, entourez de pitié et d’espoir les êtres malheureux aussi bien incarnés que désincarnés qui torturent vos heures ! Créatures lésées ou persécutées de tous les coins du monde, pardonnez à tous ceux qui furent les causes de vos souffrances et de vos larmes.
Quand vous serez sur le point de rendre une offense, rappelez-vous celui qui vous apprit à «aimer les ennemis» et «à prier pour ceux qui nous persécutent et nous calomnient… Vous faire atteindre la libération tant souhaitée !»
Voici en quelques lignes, l’histoire
Ainsi lorsque Evelina décède, elle retrouve un fiancé, qui s’est suicidé parce qu’elle avait finalement choisi un autre. Elle devra comprendre en quoi, elle a contribué à la souffrance et à la mort de ce fiancé et comment elle pourra l’aider dans l’au-delà et ainsi réparer ses erreurs. En réalité, ce fiancé ne s’est pas suicidé mais il a été tué par l’autre fiancé d’Evelina, qui est d’ailleurs devenu son mari. Il n’en demeure pas moins qu’elle est pour partie responsable de la souffrance et du grand sentiment d’amour que son ex-fiancé lui voue.
Les relations ici sur terre se perdurent là-bas dans l’au-delà
Ce qui m’a touché dans ce livre, c’est le réalisme de nos interactions dans nos relations dans notre vie sur terre et de fait, ce qui nous rend si humains et donc aussi si faibles, si tant de défauts. Ce qui me touche aussi, c’est d’avoir réalisé, à travers ce livre, l’amplitude des conséquences de nos actes sur les autres personnes, même le simple petit fait peut avoir des répercussions telles que cela me questionne sur mes propres actes envers les autres.
Par moments, ces interactions sont telles, que cela m’attriste, et pourtant ce n’est pas mon histoire. Alors, je me dis que je peux peut être au moins essayer de faire quelque chose pour ma propre histoire. Parfois, j’arrive à encaisser, supporter les attitudes des autres, à ne surtout pas leur répondre et en quelque sorte leur pardonner ou du moins les excuser ; pourtant, j’aimerai tant les remettre à leur place parfois ! Mais, d’autant plus, après avoir lu ce livre, je sais pourquoi je ne réponds pas aux attaques stériles et déplacées car je préfère me taire plutôt que moi aussi, être responsable d’avoir pu blesser ces mêmes personnes. Parfois, je cède encore à mes pulsions et à mon orgueil mais je sais aujourd’hui pourquoi souvent je préfère me taire et excuser… Celui qui ne sait pas ce qu’il fait… Alors que moi je sais les risques et conséquences que mes actes peuvent avoir.