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Les Éditions Philman - Librairie et Bibliothèque de livres et revues spirites

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Des livres et des anecdotes : le phénomène spirite

Des anecdotes | 0 commentaires

le phénomène spirite

le phénomène spirite

Gabriel Delanne

Servi par une prodigieuse mémoire, Gabriel Delanne était une véritable encyclopédie vivante et l’on peut affirmer que le spiritisme lui doit sa clarté scientifique. Tout ce qui s’est fait pour la diffusion du spiritisme a été, en effet, l’œuvre de Gabriel Delanne et de ses collaborateurs. Bien peu de sociétés spirites ont fait, depuis Allan Kardec, un effort aussi grand, aussi soutenu pour le développement de l’idée spirite. En 1892, Gabriel Delanne quitta la Maison Popp et devint représentant d’une autre maison de commerce pour laquelle il voyage beaucoup. Suivant l’exemple de son père, Gabriel Delanne profite de ces déplacements pour faire une propagande intense en faveur du spiritisme. Il est en Algérie lorsque son frère se désincarne le 9 juillet 1893 à Gray. C’est pour lui une très grande peine de ne pouvoir assister aux obsèques. Vers 1892, la famille Delanne est atteinte par une catastrophe financière qui l’oblige à liquider le magasin du passage Choiseul.
En juillet 1896, parut le premier numéro de La Revue scientifique et Morale du Spiritisme fondée par Gabriel Delanne. Le 28 mars 1896, Gabriel Delanne pour commémorer l’anniversaire du décès d’Allan Kardec, fit à Lyon une conférence sur la force psychique.

Son ouvrage

Il contient le témoignage de savants de tous pays, témoignages qui rendent hommage à la vérité, en affirmant d’une façon précise la réalité des phénomènes. Aussi l’auteur prend soin, de mettre à la fin de ce livre une liste de notabilités qui ont affirmé la réalité des phénomènes spirites afin que nous montrions que “le spiritisme est une science qui a pour objet la démonstration expérimentale de l’existence de l’âme et de son immortalité au moyen de communications avec ceux qu’on a improprement appelé les morts.”

Ecoutons un passage

« Toutes les théories qui veulent faire de l’homme un automate, tous les savants qui se sont fait de la science une égide pour proclamer la matérialité de l’être humain, se voient donner le plus formidable démenti par le témoignage des faits. Non, il n’est pas vrai qu’en nous tout soit matière ; non il n’est pas juste de penser qu’à la mort du corps, les éléments qui le composaient étant réduits en poussière, il ne restera rien de ce qui fut un être pensant ; l’expérience nous démontre qu’ainsi que le papillon sort de la chrysalide, l’âme quitte son grossier vêtement de chair pour s’élancer, radieuse, dans l’éther, son éternelle patrie. Rien ne meurt ici-bas, car rien ne se perd. L’atome de matière qui s’échappe d’une combinaison rentre dans le grand laboratoire de la nature, et l’âme qui devient libre, par la dissolution de ses liens corporels retourne là d’où elle était venue. La froide nuit du tombeau n’est plus terrifiante pour nous, car nous avons la preuve certaine que les mausolées ne renferment que des cendres inertes, et que l’être, aimant et pensant n’a pas disparu.
Ah ! C’est surtout pour les misérables, pour les déshérités de ce monde, qu’est douce et consolante cette sublime preuve de l’immortalité. La certitude absolue d’une vie meilleure soutient le travailleur dans la lutte acharnée qu’il soutient chaque jour contre la nécessité. La mort ne lui apparaît plus morne et brutale comme l’anéantissement suprême ; c’est au contraire la porte qui s’ouvre sur un monde meilleur, l’aurore éclatante d’un jour nouveau plus rémunérateur de ses souffrances que cette triste terre sur laquelle il végète.
Que tous ceux que la perte d’un être tendrement chéri a laissés las, découragés, relèvent la tête, car les voix des Esprits nous crient que cette douleur les afflige, qu’ils vivent autour de nous, qu’ils nous entourent de leur tendresse et que des prières s’élèvent constamment de leur cœur pour demander à l’Eternel de nous protéger contre les périls de l’existence. Voilà les clartés sublimes qui se dégagent de l’expérience spirite, voilà les certitudes bienheureuses que ne pouvaient nous donner ni les religions ni les philosophies, car leurs dogmes et leurs doctrines, n’étant plus en harmonie avec les progrès du siècle, laissent l’homme aux prises avec le doute, ce ver rongeur de la société moderne.
Ne cherchons pas à nous le dissimuler, le temps de la croyance aveugle est passé ; il est nécessaire aujourd’hui, pour qu’une théorie philosophique, morale ou religieuse soit acceptée, qu’elle repose sur l’inébranlable fondement de la démonstration scientifique. Autres temps, autres mœurs : le monde antique s’est appuyé sur la révélation, maintenant il faut la certitude lentement conquise ; la foi ne suffit plus, il est indispensable que la raison sanctionne ce que l’on veut nous faire accepter comme des vérités.
La grande puissance du spiritisme consiste dans la liberté d’examen qu’il laisse à ses adeptes. Tous ses principes peuvent être discutés et remis en question, mais chaque fois que cette expérience a été faite, il est sorti plus fort et plus robuste que jamais de cette redoutable épreuve. Les religions, à l’heure actuelle, ressemblent à ces lisières qui ont été indispensables à l’enfant pour apprendre, à marcher, mais qui lui deviennent inutiles et même nuisibles lorsqu’il a pris assez de développement pour se diriger seul. Emprisonné dans un dogmatisme étroit, l’homme du dix-neuvième siècle sent que cet enseignement suranné n’est plus en harmonie avec ses connaissances, et, forcé de choisir entre les certitudes de la science et la foi imposée, il se jette à corps perdu dans le matérialisme. Mais, si cet homme rencontre une doctrine qui concilie à la fois les exigences de la science et les besoins de son âme de croire à quelque chose, il n’hésite plus : il adopte cette foi nouvelle, qui satisfait si bien toutes ses aspirations. Ces considérations sommaires expliquent l’immense extension du spiritisme. Il ne faut pas croire, néanmoins, que le spiritisme soit opposé aux religions ; il ne combat que leurs abus, il s’adresse plus particulièrement aux matérialistes et à ceux qui, sans être complètement athées, sont dans l’indécision au sujet de la vie future. »

Livres de Gabriel Delanne

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