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Les Éditions Philman - Librairie et Bibliothèque de livres et revues spirites

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Des livres et des anecdotes : l’au-delà et la survivance

Des anecdotes

l'au-delà et la survivance de l'être

l’au-delà et la survivance de l’être

En France

Nous sommes en 1929. Nous sommes en 1901, Félix Faure décède brutalement en 1899 et c’est Emile Loubet qui lui succède à la tête de l’état. Ce 1er juillet 1901, une loi de réglementation des statuts associatifs voit le jour, elle s’appelle la loi Waldeck Rousseau. La CGT fête ses six années d’existence et d’ici deux ans, un anesthésique local de synthèse sera mis au point par Ernest Fourneau, le Solvamine.

Le spiritisme en France

Avant le deuxième congrès spirite universel qui aura lieu à Genève en 1913, le spiritisme se porte bien. Il y a de nombreuses conférences, des ouvrages sont publiés en grand nombre et les échanges d’idées font débat. A Lyon, par exemple, on compte une fédération regroupant 36 groupes et plus de 110 délégués.

Les brochures de défense

Devant le succès considérable obtenu par la brochure Le pourquoi de la vie, Léon Denis veut continuer la diffusion de la doctrine sous cette forme pratique et peu coûteuse pour le lecteur. Une autre brochure voit le jour, c’est surtout un sujet d’étude et elle paraît sous le titre : L’au-delà et la survivance de l’Etre.
Il y aura ensuite après l’écriture de La Grande Enigme, un fascicule d’une trentaine de pages contenant une « Réponse d’un vieux spirite à un Docteur ès-Lettres de Lyon ». Suite à une offensive menée par le clergé catholique contre la doctrine, Léon Denis utilise l’écriture pour affirmer les positions du spiritisme : « La vérité est que d’excellents catholiques, dans toutes les classes de la société, sont spirites. On rencontre nombre de prêtres, de religieux qui étudient cette science, assistent à des réunions et témoignent hautement de leur sympathie pour la doctrine. » Léon Denis poursuivra sa diffusion avec trois autres brochures. Dans l’ordre et à partir de 1921, il y aura Esprits et médiums, puis Synthèse doctrinale et pratique du spiritualisme et enfin le Spiritisme et le clergé catholique.

L’ouvrage

Il s’agit d’une annexe à deux gros ouvrages précédemment publiés Dans l’Invisible et le Problème de l’Etre et de la destinée. Ce fascicule apporte une nouvelle contribution au spiritisme expérimental. Enrichi de faits neufs et pour la plupart inédits, ce petit volume de soixante-quatre pages, écrit dans un style clair, rapide, entraînant, présente au lecteur, en un raccourci suggestif, un tableau exact de la question de la survie. Une à une, les objections de la science officielle y sont réfutées au moyen de nouveaux témoignages qui venaient d’être enregistrés un peu partout en Europe et en Amérique. Le temps n’a point épuisé son succès.

Écoutons donc un passage

Voici que de nouvelles perspectives s’ouvrent, et des domaines inconnus de la nature se révèlent. On peut dire que l’enfance du vingtième siècle marque une nouvelle étape de la pensée et de la science. Celle-ci s’affranchit de plus en plus des limites étroites dans lesquelles elle a été enfermée si longtemps, pour prendre son essor, développer ses moyens d’investigation et de raisonnement, et explorer les vastes horizons de l’inconnu. La psychologie, notamment, est entrée dans des voies nouvelles. L’étude du moi, de la personnalité humaine, est passée du domaine de la métaphysique à celui de l’observation et de l’expérience. Parmi les sciences nées de ce mouvement, figure le spiritualisme expérimental.
Sous ce nom, le vieux spiritisme, tant raillé et bafoué, si souvent enterré, a reparu plus vivant et voit s’accroître de jour en jour le nombre de ses partisans.
N’est-ce pas là une chose singulière ? Jamais peut-être on n’avait vu un ensemble de faits, considérés d’abord comme impossibles, dont l’idée ne soulevait, dans la pensée de la majorité des hommes, que l’antipathie, la méfiance, le dédain, qui étaient en butte à l’hostilité de plusieurs institutions séculaires, finir par s’imposer à l’attention et même à la conviction d’hommes instruits, de savants compétents, autorisés par leurs fonctions et leur caractère. Ces hommes, d’abord sceptiques, en sont venus, par leurs études, leurs recherches, leurs expériences, à reconnaître et à affirmer la réalité de la plupart des phénomènes spirites.
Sir William Crookes, le plus grand physicien des temps modernes, après avoir observé, pendant trois ans, les matérialisations de l’esprit de Katie King et les avoir photographiées, a déclaré : « Je ne dis pas : cela est possible, je dis : cela est. »
On a prétendu que W. Crookes s’était rétracté. Or, il a répondu lui-même à cette insinuation dans son discours d’ouverture au Congrès de Bristol, comme président de l’Association britannique pour l’avancement des sciences. Parlant des phénomènes qu’il a décrits, il ajoute : « Je n’ai rien à rétracter, je m’en tiens à mes déclarations déjà publiées. Je pourrais même y ajouter beaucoup. »
Russell Wallace, de l’Académie Royale de Londres, dans son ouvrage intitulé le Miracle et le moderne spiritualisme, a écrit : « J’étais un matérialiste si parfait et si éprouvé que je ne pouvais, en ce temps, trouver place dans ma pensée pour la conception d’une existence spirituelle… Les faits, néanmoins, sont choses opiniâtres : les faits m’ont vaincu. »
Le professeur Hyslop, de l’Université de Columbia, New-York, dans son rapport sur la médiumnité de Mrs. Piper entrancée, a dit : « A en juger d’après ce que j’ai vu moi-même, je ne sais comment je pourrais me dérober à la conclusion que l’existence d’une vie future est absolument démontrée. »
F. Myers, professeur à Cambridge, dans son bel ouvrage La Personnalité humaine, en arrive à cette conclusion, « que des voix et des messages nous reviennent d’au-delà de la tombe ».
Parlant de Mrs. Thompson, il ajoute : « Je crois que la plupart de ces messages viennent d’esprits, qui se servent temporairement de l’organisme des médiums pour nous les donner. »
Richard Hodgson, président de la Société américaine des Recherches psychiques, écrivait dans les Proceedings of Society Psychical Research : « Je crois, sans avoir le moindre doute, que les communicants spirites sont bien les personnalités qu’ils disent être ; qu’ils ont survécu au changement que nous appelons la mort, et qu’ils ont communiqué directement avec nous, les soi-disant vivants, par l’intermédiaire de l’organisme de Mme Piper endormie. »
Le même Richard Hodgson, décédé en décembre 1906, s’est communiqué depuis à son ami James Hyslop, entrant dans des détails minutieux au sujet des expériences et des travaux de la Société des Recherches psychiques. Il explique comment il faudrait les conduire de manière à prouver absolument son identité.
Ces communications sont transmises par différents médiums, qui ne se connaissent pas, et elles se confirment les unes par les autres. On reconnaît les mots et les phrases qui étaient familiers au communicant pendent sa vie.
Sir Oliver Lodge, recteur de l’Université de Birmingham et membre de l’Académie royale, écrit, dans The Hilbert Journal, ce qui suit : « Parlant pour mon compte et avec tout le sentiment de ma responsabilité, j’ai à constater que, comme résultat de mon investigation dans le psychisme, j’ai à la longue et tout à fait graduellement acquis la conviction, et suis maintenant convaincu, après plus de vingt ans d’études, non seulement que la persistance de l’existence personnelle est un fait, mais qu’une communication peut occasionnellement, mais avec difficulté et dans des conditions spéciales, nous parvenir à travers l’espace. »

Livres de Léon Denis

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