Après la mort d’Allan Kardec, le spiritisme qu’il avait rénové, n’eut, pour défenseurs sérieux, que de rares disciples dont les efforts timides furent entravés, en maintes circonstances, par une science officielle attachée aux vieilles formules.
C’est au milieu de ce chaos que surgirent deux hommes qui, très simplement, sans bruit, sans vaine réclame, entreprirent de donner au spiritisme méprisé, la base morale indispensable pour sa diffusion.
Ces deux hommes étaient Léon Denis et Gabriel Delanne, celui-ci, fils d’Alexandre Dumas, qui fut un ami d’Allan Kardec et un de ses fervents disciples.
Gabriel Delanne a été le bon ouvrier, l’habille semeur de ce bon grain qui, malgré l’aridité du sol et quoi que puissent objecter les sectaires ou les théoriciens d’une science étroite et routinière, a fructifié et continue à se développer, à grandir superbement devant les yeux émerveillés des pauvres êtres humains, enfin dignes de comprendre le secret de la mort méconnue, pour mieux servir la vie, la vie triomphante, éternelle et divine.