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Les Éditions Philman - Librairie et Bibliothèque de livres et revues spirites

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Des livres et des anecdotes : Directives

Des anecdotes | 0 commentaires

Directives

Directives

Le Brésil en 1952, la deuxième république

Le pays est dirigé par un président du nom de Getulio Vargas, son régime est dictatorial sous inspiration fasciste. Le pays est pauvre dominé par des inégalités importantes entre les plus pauvres et les plus riches. La première unité de production sidérurgique n’est construite qu’en 1940. Brasilia, la capitale du pays, est construite en trois ans ; elle pose les bases d’une importante infrastructure de transport et de télécommunications. La marche de l’industrialisation est en route.

Chico Xavier

Le médium a 42 ans en 1952. Depuis deux ans, ses activités se déroulent au nouveau centre Luiz Gonzagua à Pedro Leopoldo ; plus de 300 personnes assistent aux séances du lundi et du vendredi.
Depuis quelques temps, il réalise avec un autre médium, Peixotinho, des séances de matérialisation chez son frère André Luiz. C’est un succès. Chico est assis dans un fauteuil incliné à l’intérieur d’une petite pièce dont la porte reste ouverte. A l’intérieur, une explosion de lumières aux couleurs variées illuminait l’atmosphère. Dès les premières réunions, des entités opaques apparaissent. Elles deviennent de plus en plus lumineuses au fil des séances, certains Esprits prenant des tons de bleus. Des Esprits, comme Meimei, la mère d’Arnaldo, Cidâlia Batista, se matérialisent entièrement pour mieux dialoguer avec leurs proches. Tous gardent les mêmes habitudes et le même langage que de leur vivant. Des phénomènes comme la voix directe, les coups frappés, la lévitation et les apports d’objets se produisent.

Emmanuel

Il travaille à cette époque sur une nouvelle série de livres à caractère évangélique qui vont profondément marquer le spiritisme brésilien. Ce travail d’écriture s’amplifie au fil des ans et Chico psychographie maintenant deux livres en deux jours.
Il dira à ce sujet : « Pendant les deux tiers de ma vie, les Esprits ont vécu à travers mon corps. Je peux affirmer que je n’ai pas vécu pour moi-même, si ce n’est jusqu’à l’âge de 20 ans environ. Je n’ai du repos que lorsque je dors, mais, aussitôt que je me réveille, je me sens attiré par la tâche du livre, c’est une sorte de pulsion. Je n’arrive pas à penser à quoi que ce soit d’autre. Parfois, j’imagine que le processus utilisé par les Esprits bienfaiteurs pour conduire ma médiumnité s’apparente à la technique empruntée par les obsesseurs. Je ne me plains pas. Mais, pour accomplir mon devoir, je n’ai jamais pu prêter attention ne serait-ce qu’aux vêtements que je porte. »
Interrogé sur son célibat, Emmanuel lui répond : « Chico, tu connais la parabole du parfum dans le flacon. Pendant qu’il est dedans, seul le flacon qui le contient en bénéficie. Hors du flacon, il se répand pour tous. Ne cherche pas vivre seulement pour une personne, mais pour toutes. Et dans la tâche avec Jésus, tu ne t’appartiendras pas car tu seras à son service. Rappelle-toi que le parfum de l’Évangile appartient à tous. »

Les enseignements d’Emmanuel

Dans Directives, Emmanuel aborde l’étude du spiritisme face à l’homme : « Sur son chemin, surgit l’agitation confuse des idoles mensongères et adorées. Tandis que la fatigue assomme son âme malade, l’espoir d’une vie supérieure l’agite intérieurement comme un brasier ardent d’idéal sous une épaisse couche de cendres de désenchantement. Il fait appel à la sagesse et examine le microcosme dans lequel il rêve. Il reconnaît l’étroitesse du cercle dans lequel il respire. Il observe les infimes dimensions du foyer cosmique dans lequel il se développe. »
Plus loin, l’auteur spirituel nous parle de l’Esprit : « Isolé dans la coquille miraculeuse du corps, l’Esprit est réduit dans ses perceptions aux limites qui lui sont nécessaires. A ses yeux, la sphère sensorielle est une prison étouffante. Sa vision, son audition, son toucher souffrent d’énormes restrictions. Les connaissances acquises et les habitudes ancrées durant des siècles y gisent sous la forme statique d’intuitions et de tendances. Des forces inexplorées et des ressources infinies dorment en lui à attendre le levier de la volonté pour se manifester et aller vers la super conscience. »
On apprend que « de la sensation à l’irritabilité, de l’irritabilité à l’instinct, de l’instinct à l’intelligence et de l’intelligence au discernement, des siècles et des siècles se sont écoulés sans interruption. L’évolution est le fruit du temps infini. La mort du corps physique ne modifie pas immédiatement l’Esprit qui jouit de sa collaboration. »
Dans cette marche évolutive, « l’homme est un génie divin en voie de perfectionnement ou un ange à naître dans le grand empire des existences microscopiques à la fois esclave naturel des ordonnances supérieures et maître légitime des pouvoirs inférieurs. » Ecoutons encore quelques lignes de l’auteur spirituel.

Le spiritisme de nos jours

Qu’adviendra-t-il du spiritisme s’il n’avait pas pour finalité d’améliorer la terre où il s’exprime en tant que mouvement libérateur des consciences ?
Serait-il louable de soustraire le paysan de son activité laborieuse d’ensemencement en le distrayant avec de brillants récits et en l’induisant à l’inertie ? Serait-il conseillé d’imposer l’extase en figeant de précieuses occasions de réalisation de pratique du bien ?
Mais, si nous nous approchons du travailleur dans l’intention de le stimuler en l’aidant à faire preuve de compréhension et en diminuant son sentiment de sacrifice dans la tâche à réaliser, en l’épaulant afin qu’il découvre comment parvenir à élever son âme, nous édifierons le bien pour améliorer sa vie et la collectivité dans son ensemble.
À quoi bon l’intimité de l’homme avec les Esprits domiciliés dans d’autres sphères s’il n’en tire aucun bienfait dans son existence personnelle ? Ne serait-ce pas une déplorable perte de temps que de nous informer, sans intention bienveillante, des règles en vigueur chez nos voisins ? Si l’homme ne peut encore dispenser le supplément de protéines et d’hydrates de carbone, d’oxygène et de vitamines, s’il ne peut renoncer au bain et à la lecture, pourquoi l’induire au plaisir des questionnements sans élévation de point de vue ?
Traitons avant tout de l’essentiel.
Il est curieux de noter que le Christ en personne lors de son immersion dans les fluides terrestres ne s’est pas laissé aller à réfléchir à des problèmes inopportuns ou inadéquats. Il ne s’est pas assis sur la place publique pour expliquer la nature de Dieu. Il Le nomma tout simplement Notre Père. De plus, il nous indiqua nos devoirs d’amour pour que nous puissions contribuer à l’extension et au perfectionnement de l’œuvre divine. Bien qu’il affirmât « dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures », il ne donna pas de détails quant aux habitants qui les peuplent. Bien qu’il exaltât le royaume céleste où il situait la gloire du futur, il n’oublia pas le royaume de la terre qu’il chercha à aider de toutes les manières possibles.
En guérissant les aveugles et les lépreux, les fous et les paralytiques, il laissa entendre qu’il était venu non seulement pour régénérer les âmes, mais aussi pour secourir les corps malades et rétablir l’homme intégral. Mais, il ne s’arrêta pas là. Chaque fois qu’il le pouvait, il exaltait notre devoir d’amour par rapport à la vie.
Il fit appel au symbole du grain de moutarde et à la drachme perdue pour présenter de précieux enseignements. Il compara le monde à une immense vigne où chaque serviteur reçoit certaines obligations. Il donna une attention toute particulière aux enfants lorsqu’il souligna l’appui que nous devons aux générations renaissantes.
Dans un tel contexte de réalisation, les principes du spiritisme évangélique se répandront pour le bien de l’humanité.
Les désincarnés témoignent de la survie individuelle après la mort. Ils apportent la preuve que l’âme passe d’une habitation à l’autre sans s’altérer immédiatement. Mais ils préconisent l’étude et la fraternité, la culture et la sanctification, le travail et l’analyse, l’obéissance et les sentiments supérieurs. Par-dessus tout, ils visent l’amélioration de la vie sur la terre pour que les hommes deviennent effectivement des frères dans le monde à venir qui sera indubitablement un endroit illuminé du règne infini de Dieu.

Livres de Chico Xavier

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