Dans le monde supérieur
C’est en 1947 qu’André Luiz dicte au médium Chico Xavier le livre « Dans le monde supérieur ». Dans cet ouvrage, divers thèmes sont évoqués, voici dans les grandes lignes ce que vous trouverez.
Avec André Luiz, on découvre le ministère du secours spirituel dirigé par Eusebio, une institution dans l’au-delà où des Esprits supérieurs vivent. Ces Esprits ont pour mission de venir en aide aux incarnés en leur insufflant durant le sommeil du corps physique des conseils et des encouragements.
Ils organisent aussi des cours pour les hommes de bonne volonté qui désirent se spiritualiser : « Selon un calcul approximatif, nous avons ici mille deux cents personnes. De ce nombre, quatre-vingts pour cent se constituent d’apprentis des temples spiritualistes dans leurs différents secteurs, encore inaptes aux grands vols de la connaissance… Ce sont des compagnons au potentiel de vertus élevées. Ils donnent l’exemple de la bonne volonté… malgré tout, ils n’ont pas encore créé l’essence de la confiance… Ils tremblent face aux tempêtes naturelles du chemin. »
Le monde de l’obsession
On poursuit avec André le voyage ou plutôt la lecture et l’on découvre le monde de l’obsession dans les hôpitaux terrestres. Il rencontre le malheureux Pedro subjugué par Camilo qu’il avait assassiné et il suit le travail de conversion que les Esprits entreprennent avec dévouement : « Haïr ? Connais-tu la signification d’une telle attitude ? Les victimes inaccessibles au pardon et à la compréhension ont l’habitude de dépasser la dureté et la méchanceté de ce qu’ils ont subi, provoquant horreur et compassion. »
La désincarnation
Dans cet apprentissage, il poursuit son activité au chevet de Candida, une femme qui va se désincarner laissant sa fille seule ; puis il observe le dur combat d’une mère auprès de son fils tétraplégique et le soutien que lui apporte un Esprit protecteur : « L’ami dévoué plaça ses mains au-dessus des lobes frontaux de la femme, paraissant chercher à attirer la pensée maternelle vers la région la plus élevée de l’être, et se mit à lui envoyer de touchants appels comme s’il avait été un père attentif s’adressant au cœur de sa fille. Profondément ému, il offrit des mots d’encouragement et de consolation que l’affectueuse mère recevait sous forme d’idées et de suggestions supérieures. »
L’épileptique
Plus loin, dans une demeure résidentielle, il va à la rencontre de Marcelo, devenu épileptique, celui-ci revoit sous forme de rêves les erreurs du passé : « …Peu de temps après que se soit consolidé sa prise de possession du patrimoine physique, ayant dépassé les quatorze ans, Marcelo, avec son enveloppe périspritale parfaitement identifiée à son enveloppe physiologique, se mit à se souvenir des phénomènes vécus et c’est alors que surgirent chez lui ce que l’on nomma convulsions épileptiques. » Par la pratique de la prière et avec l’aide de ses parents, il trouve petit à petit les moyens pour éloigner les deux Esprits obsesseurs pour devenir « son propre médecin »
L’avortement
André poursuit son apprentissage au travers de l’histoire de Cecilia, ce bébé qu’elle refuse et l’avortement qu’elle provoque malgré l’aide de sa mère désincarnée : « la patiente demeura irréductible, et à notre grande stupeur… l’opération commença…observant avec effroi que l’embryon réagissait à l’être violenté, comme s’il adhérait désespérément aux parois placentaires… le petit enfant qui n’était parvenu à naître s’était transformé en dangereux bourreau du psychisme maternel… Tous deux, mère et fils, paraissaient maintenant syntonisés dans une onde de haine…. Je me vengerai ! Tu as renié l’épreuve qui nous aurait conduits à l’autel de la réconciliation… »
Le schizophrène
Il va ensuite à la rencontre d’un vieil homme Fabricio devenu schizophrène suite à de nombreuses erreurs, qui : « L’imagination super excitée, s’employait à écouter le passé… il écoutait les voix intérieures, anxieux, amer, il souhaitait se défaire du passé mais en vain : toujours les mêmes souvenirs atroces qui lui fouettaient la conscience… » et son éducateur Caldéraro lui explique : « Il se trouve au seuil de la folie et n’a pas encore pris franchement la direction vers le terrain de l’aliénation mentale grâce à l’assistance d’une ancienne parente désincarnée qui l’assiste, vigilante. »
Le suicidaire
Il poursuit son exploration du monde terrestre à la rencontre d’Antonina envahit par des idées suicidaires et le concours d’Esprits bienveillantslui apporte en couragements en lui montrant tout le bien qu’elle peut faire autour d’elle. Toujours à la découverte de l’errance humaine, il se penche sur Antidio, alcoolique, un homme oublieux de ses devoirs de père.
Le spectacle attristant des erreurs humaines
Au petit matin, il est entraîné par Caldéraro dans un hôpital psychiatrique, découvrant des hommes, des femmes internés et qui ne cessent de se rappeler leurs vies antérieures, obsédés qu’ils sont par leurs souvenirs ou par d’anciens persécuteurs, d’autres sont devenus séniles à force de refuser le travail du perfectionnement. Spectacle attristant pour lui mais qui le prépare à la rencontre de son grand-père au milieu d’Esprits errants : « Sans un seul rayon d’amour qui éclairât leurs cœurs, ils errent d’obstacle en obstacle… », avec l’aide de ses compagnons, un nouveau rapprochement se fait : « Je pris mon grand-père dans mes bras comme si je transportai, fou de joie, un précieux fardeau. » afin de l’amener vers : « l’oubli du mal avec la valorisation permanente du bien, à la lumière de l’espérance de Dieu. » en se réincarnant auprès de sa sœur.
Un enseignement riche
Ces livres, le début d’une grande série, sont d’une grande richesse d’enseignements, c’est un hymne à l’amour de notre prochain sans oublier de sonner à la porte de nous-même pour trouver la vraie illumination.
Faisons le bien sans aucune inquiétude, semons-le toujours et partout sans nous arrêter à l’exigence des résultats ; le laboureur peut ensemencer n’importe où mais il faut reconnaître que la germination, la croissance et le résultat appartiennent à Dieu.