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Les Éditions Philman - Librairie et Bibliothèque de livres et revues spirites

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Jeanne d’Arc par elle-même

Divers | 0 commentaires

Jeanne d'arc par elle-même

Jeanne d’arc par elle-même

Il faut saluer la mémoire d’Ermance Dufaux, qui a reçu l’entité de Jeanne et qui, elle aussi, a dû combattre hardiment pour faire admettre ce qu’elle avait réalisé alors qu’elle n’était âgée que de 14 ans. « Jeanne d’Arc par elle-même » est donc une oeuvre psychographiée, c’est-à-dire obtenue par écriture automatique.

La médium Hermance Dufaux

Elle fait partie des nombreux récits obtenus par Ermance Dufaux.
Le travail de médium de la jeune Ermance Dufaux ne sert pas uniquement à démontrer que des entités peuvent se manifester aux hommes, il prouve également les capacités de l’être humain à recevoir des énergies et des messages. Ermance fut une des jeunes filles qui travailla avec Allan Kardec, le codificateur de la philosophie spirite, pour la révision et le développement de la deuxième édition du « Livre des Esprits » en 1860.

Un récit authentique

Les Editions Philman sont heureuses de vous présenter un récit unique, authentique et émouvant. Jeanne d’Arc nous décrit avec précision les moments forts de son combat pour libérer la France. Elle nous fait part de faits historiques importants, des faits que bien des historiens auront le plaisir de découvrir.
«Un jour, j’étais alors âgée de treize ans, je filais assise sous un chêne, dans le jardin de mon père, lorsque j’entendis une voix qui m’appelait. Ne voyant personne, je crus avoir été le jouet de mon imagination ; la même voix se fit entendre quelques secondes après. Je vis alors, dans une nuée étincelante, saint Michel accompagné d’anges du Ciel. Il me dit de prier, d’espérer que Dieu délivrerait la France, et que bientôt une jeune fille, sans toutefois me dire son nom, serait l’instrument dont Il se servirait pour chasser les Anglais et remettre la France sous l’autorité de ses rois légitimes…»

Qu’est-ce que la psychographie ?

La psychographie, plus connue sous le nom d’écriture automatique, est un procédé par lequel une entité spirituelle utilise les capacités médiumniques d’une personne physique pour écrire un message ou un récit. Ce procédé existe depuis très longtemps et fut plus particulièrement étudié dans les années 1840 – 1850.
A cette époque de nombreuses personnes en Europe exerçaient leur médiumnité et découvraient de nouvelles manières de s’entretenir avec les Esprits. Pour Ermance Dufaux, ce fut à l’âge de 12 ans que son père découvrit sa médiumnité. Ermance annonçait certains événements qui, par la suite, se réalisaient. Inquiets, ses parents la conduisirent chez un médecin qui pronostiqua très vite des dons de médium. Lors d’une séance, le docteur lui demanda de prendre un crayon et d’écrire tout ce qui lui viendrait dans la tête… ou dans la main. La jeune fille s’exécuta.
Les premiers mots obtenus par Ermance sont dans les lettres de Monsieur Dufaux que nous présentons dans l’appendice du livre de Jeanne d’Arc. Il aura fallu 15 séances de psychographie à Ermance Dufaux pour recueillir le récit complet de Jeanne d’Arc.

Autres récits

Ce fabuleux récit, Ermance le publia elle-même en 1855. Elle reçut également les confessions de Louis XI, qui parurent dans la Revue Spirite, éditée par Allan Kardec, en 1858.
Ermance Dufaux fut une grande médium sincère et honnête, et se fit même remarquer par Napoléon III qui la reçut secrètement.
«Charles et ceux qui l’entouraient ne purent dissimuler la profonde surprise que leur causait la distinction que j’avais faite du Roi, sans l’avoir jamais vu. Charles cependant me dit qu’il ne pouvait ajouter foi à mes paroles sans que je lui eusse donné un signe de la vérité de ce que je disais. Après avoir fait retirer tout le monde, je lui dis qu’il s’était introduit masqué, quelques temps auparavant, chez la duchesse de Bourgogne, pour des motifs que la gravité de l’histoire ne me permet pas de révéler et qui auraient pu avoir pour lui les suites les plus funestes…»
« Prières, avis, menaces, mes célestes protecteurs n’épargnèrent rien pour me sauver : hélas ! On eût dit qu’un fatal bandeau dérobait à ma vue le gouffre qui devait m’engloutir. Mon imprudence me donna de nouveaux droits à la gloire : au titre de libératrice je joignis celui d’infortunée ; j’achetai l’un au prix de mon bonheur et l’autre au prix de ma vie…»

Livres d’Hermance Dufaux

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