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Les Éditions Philman - Librairie et Bibliothèque de livres et revues spirites

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Des livres et des anecdotes : La grande enigme

Des anecdotes | 0 commentaires

la grande enigme

la grande enigme

Cette année, l’ingénieur chimiste George Claude met au point l’éclairage au néon. A Paris, dans la nuit du 20 août, l’impensable se produit au Louvre ! On a volé la Joconde ! Malgré l’importance des moyens mis en œuvre par les pouvoirs publics, le tableau ne sera retrouvé que deux ans plus tard en Italie. Le 16 novembre de cette même année, le sportif Jean Bouin établit en 30 mn et 58 secondes le 1er record mondial du 10.000 mètres. Le Titanic est en cours de construction depuis 5 ans.

L’auteur

Léon Denis a 65 ans quand il fait paraître la grande énigme. Il est l’orateur attendu dans de nombreux régions et centres spirites dont voici le témoignage d’une admiratrice : « Outre son grand talent, écrit-elle, incontestable et incontesté, M. Léon Denis est un charmeur, ce qui ne gâte rien, et si sa conférence d’hier n’a pas été pour moi le chemin de Damas, ce n’est pas sa faute ; mon heure sans doute n’est pas venue, si tant est qu’elle vienne un jour ! J’étais très bien placée, au deuxième rang, tout à fait en face de l’orateur. Je ne te parlerai pas de lui au physique ; ses portraits sont plus ressemblants que tout ce que je pourrais te dire. Les personnes qui m’entouraient le connaissent et l’ont trouvé maigri et fatigué. Ses yeux, en effet, doivent le faire souffrir et il porte des lunettes épaisses pour les protéger de la grande lumière, je pense. Très sympathique d’aspect, il a le geste simple, juste et sobre ; le débit un peu mo-notone d’abord ; la voix,un peu voilée, me rappelait notre frère Henri, quand il parle avec plaisir de quelque chose qu’il possède bien à fond. Peu à peu, elle s’est élevée pour vibrer en éclats d’enthousiasme aux endroits pathétiques et poignants. L’élocution est facile, la diction parfaite, le style imagé et merveilleusement approprié aux parties complexes du sujet. Un sentiment de sincérité et de profonde conviction se dégage de l’ensemble et cette soirée a été pour l’orateur un triomphe, ajouté, sans aucun doute, à bien d’autres déjà. Inutile d’ajouter, n’est-ce pas, qu’il possède, en moi, une admiratrice de plus ».

Son ouvrage

Il s’appelle La Grande Enigme ; Dieu et l’Univers, suivi de la loi circulaire, les âges de la vie ; la mission du XXe siècle. Comment a-t-il eu l’idée d’écrire ce livre ? Ecoutons la réponse de l’auteur :
– C’était un soir d’hiver, un soir de promenade sur la côte azurée de Provence. Le soleil se couchait sur la mer paisible, les rayons d’or, glissant sur la vague endormie allumaient des teintes ardentes sur le sommet des roches et des promontoires, tandis que le mince croissant lunaire montait dans le ciel sans nuages. Un grand silence se faisait, enveloppant toutes choses. Et la voix me dit : « Publie un livre que nous t’inspirerons, un petit livre qui résume tout ce que l’âme humaine doit connaître pour s’orienter dans sa voie ; publie un livre qui démontre à tous que la vie humaine n’est pas une chose vaine dont on puisse user avec légèreté, mais une lutte pour la conquête du ciel, une oeuvre haute et grave d’édification, de perfectionnement, une oeuvre que régissent des lois augustes et équitables au-dessus desquelles plane l’éternelle justice tempérée par l’amour».
C’est alors que sur cette trame, les chapitres s’enchaîneront : Dieu – l’Univers – le Livre de la nature. Y-a-t-il un but ? Y a-t-il une loi dans l’Univers ? Si l’intelligence est en l’homme, elle doit se retrouver dans cet univers dont il fait partie intégrante. Qui donc gouverne les mondes si ce n’est la suprême intelligence, Dieu ? Où trouver ailleurs la source des trois éléments : substance, force, intelligence dont l’union constitue la vie universelle ?
On suit donc Léon Denis dans sa recherche de Dieu dans la nature qui est son temple éternel, et par-delà la nature visible, dans l’univers prodigieux de l’esprit à mesure qu’il gagne en force et en élévation. Cet univers dont le centre vivant est Dieu, il nous en montre l’unité. Issues de Dieu, toutes les Esprits sont liés et de la paternité de Dieu découle la fraternité humaine.
La deuxième partie de l’ouvrage est consacrée à la nature. Dans les spectacles sublimes du ciel étoilé, de la mer, de la forêt, de la montagne, l’auteur reconnaît le sceau divin, il déchiffre le mot de l’énigme, il entend la suprême leçon que le Créateur donne à la créature : aimer. Il découvre le secret de la véritable poésie de la vie, faite de la résonance intime en nos pensées, en nos sentiments, de l’harmonie suprême du cosmos. Alors son chant devient un hymne, un hosanna éperdu, une élévation sereine. Son coeur déborde de joie et de son âme jaillit spontanément la prière, qui n’est point un balbutiement mécanique, mais vraiment une projection de l’être vers Dieu, sa source et sa fin.
La troisième partie a trait à la loi circulaire, aux palingénésies et à la mission du XXe siècle. Une synthèse doctrinale et pratique sous forme de questionnaire, un catéchisme spirite en quelque sorte, que précédaient des notes complémentaires très captivantes, terminaient ce bon et beau livre, vraiment inspiré, où la pensée du maître, sans cesser d’être ferme sur sa base, atteint sans effort à la poésie la plus riche et la plus intense.
Ecoutons donc un passage
Esprit, âme, toi qui parcours ces pages, d’où viens-tu et où vas-tu ? Tu montes du fond de l’abîme et tu gravis les degrés innombrables de l’échelle de vie. Tu vas vers les demeures éternelles où la grande Loi nous appelle et où la main de Dieu nous conduit. Tu vas vers la Lumière, vers la Sagesse, vers la Beauté !
Contemple et médite ! Partout, des oeuvres belles et puissantes sollicitent ton attention. Dans leur étude, tu puiseras, avec le courage et la confiance, le juste sentiment de ta valeur et de ton avenir. Les hommes ne se haïssent, ne se méprisent que parce qu’ils ignorent l’ordre magnifique par lequel ils sont tous étroitement rapprochés.
Ta route est immense ; mais le but surpasse en splendeur tout ce que tu peux concevoir. Maintenant, tu parais bien petit au milieu du colossal univers ; mais tu es grand par la pensée, grand par tes destinées immortelles.
Travaille, aime et prie ! Cultive ton intelligence et ton cœur ! Développe ta conscience ; rends-la plus vaste, plus sensible. Chaque vie est un creuset fécond, d’où tu dois sortir purifié, prêt aux missions futures, mûr pour des tâches toujours plus nobles et plus grandes. Ainsi, de sphère en sphère, de cercle en cercle, tu poursuivras ta course, acquérant des forces et des facultés nouvelles, uni aux êtres que tu as aimés, qui ont vécu et revivront avec toi.
Vous évoluerez en commun sur la spirale des existences, au sein de merveilles insoupçonnées, car l’univers, comme toi-même, se développe par le travail et déroule ses vivantes métamorphoses, offrant des joies, des satisfactions toujours croissantes, toujours renouvelées, aux aspirations, aux purs désirs de l’esprit !
Aux heures d’hésitation, tourne-toi vers la Nature : c’est la grande inspiratrice, le temple auguste où, sous ses voiles mystérieux, le Dieu caché parle au cœur du sage, à l’esprit du penseur. Observe le firmament profond : les astres qui le peuplent sont les étapes de ton long pèlerinage, les stations de la grande voie où ton destin te porte.
Viens ! Elevons nos âmes ; plane un instant avec moi, par la pensée, parmi les soleils et les mondes ! Plus haut, toujours plus haut dans l’éther insondable ! Là-bas, la terre n’est plus qu’un point dans la vaste étendue. Devant nous et au-dessus de nous, les astres se multiplient. Partout, des sphères d’or, des feux d’émeraude, de saphir, d’améthyste et de turquoise, décrivent leurs mouvements rythmés. Vers nous vogue un astre énorme, entraînant cent mondes planétaires dans son orbe, cent mondes qui évoluent en des courbes savantes. A peine entrevu, le voilà déjà qui fuit, poursuivant sa course, lui et son cortège splendide . Après eux, se présentent dix soleils de couleurs différentes, groupés dans une même atmosphère lumineuse qui les enveloppe comme d’une écharpe de gloire.

Livres de Léon Denis

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